Ce spectre dévolu aux rouges éclaircis de blanc est la fine fleur des champs chromatiques. Les roses que j’aime ne sont ni chichiteux ni poussiéreux. Ils sont la joie de vivre et la candeur incarnée. Les plus pâles – ceux de la peau au naturel – sont doux comme des caresses. Les plus vifs – roses indiens ou roses shocking – sont gorgés d’amour et de peps.
Ils se combinent merveilleusement bien avec le noir et les faux noirs, par exemple Thé de Chine et Broadway, qui leur confèrent de la modernité et leur ôtent le trop-plein de romantisme dont ils sont souvent taxés. Voir la vie en rose, c’est cliché? Peu importe, j’assume !
Comme un voile de blush sur la peau, la teinte Broome Street est un rose clair poudré et subtil. Pas nécessairement féminine, cette nuance est une excellente alternative au blanc pour les plus frileux en quête de chaleur, prêts à oser la couleur mais tout en douceur. Une crème de couleur à ne pas négliger car, consensuel, ce rose virtuose marche avec tout.
Ce rose gourmand, ensoleillé d’une pointe de jaune, met le cap vers le Sud. Rose d’Amour est une invitation à voyager dans la fantaisie moderniste de l’architecte mexicain Luis Barragán ou dans les ruelles de Burano aux façades couleurs bonbons.
Fermez les yeux… Cette échappée vintage s’envisage au rythme épicurien de la dolce vita et, de préférence, cheveux au vent à bord d’une Vespa !
Mêlant la douceur du rose à la chaleur de la terre, Medina est une teinte poudrée et feutrée, baignée de soleil et d’histoires murmurées. Comme les façades ocre-rosé des ruelles labyrinthiques de Marrakech ou de Fès, elle capte la lumière du jour et la transforme en une caresse veloutée.
Profonde sans être ostentatoire, elle évoque le parfum du cumin flottant dans l’air, le toucher rugueux des murs d’argile et la sérénité d’un patio ombragé. Un voyage sensoriel au cœur des médinas, entre tradition et poésie.
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